Février 2025 : Une dernière campagne de travaux a été réalisée en décembre 2024 de façon à assurer les 2 mètres d’eau au fond du puits nécessaires à l’installation d’une pompe (ne me demandez pas comment on fait pour creuser jusqu’à 2 m sous l’eau à 95 mètres de profondeur, je ne sais pas). Le fond du puits n’est pas dans la nappe phréatique elle-même, elle est encore plus loin (le forage pour l’eau potable va jusqu’à 120 m), mais dans ses abords et les mesures empiriques disent que le niveau de l’eau monte de 50 cm, soit 1,5 m3, en 1 heure. Cela nous donne la puissance que doit avoir la pompe, le nombre de panneaux photo-voltaïques nécessaires à son alimentation et la capacité de la bâche-réservoir, puisque l’irrigation ne se fait pas en plein soleil mais plutôt le soir ou le matin.
La margelle du puits et le terre-plein support du réservoir
Il nous reste donc à financer, si possible avant la prochaine saison des pluies en juillet :
- l’achat et la pose des panneaux solaires, au-dessus de la bâche pour qu’ils soient en sécurité,
- l’achat et la pose de la pompe, avec un dispositif qui fait qu’elle s’arrête si il n’y a plus suffisamment d’eau dans le puits ou si le réservoir est plein,
- l’achat et la pose de la bâche-réservoir sur le terre-plein d’un mètre de haut déjà réalisé, afin d’assurer un minimum d’écoulement par gravitation,
- l’installation d’une dizaine de points de distribution de l’eau,
- La venue d’un conseiller agricole, une journée à 5 ou 6 reprises, pour guider les maraichers dans la mise en exploitation du terrain.