Beaucoup de jeunes déscolarisés sont analphabètes et désœuvrés, voués au mariage précoce pour les filles et à l’exode pour les garçons.
Sans aucune structure artisanale, les villageois sont en économie de survie.
Création d’un centre d’apprentissage en 2013
AET a décidé de répondre à un besoin essentiel de formation : pour que les jeunes souhaitent rester à Tagoudoum et ne cherchent pas à s’exiler dans les villes ou à l’étranger, il faut qu’ils aient une activité qui leur permette de vivre sur place et de développer l’économie de leur région.
Après réflexion et rencontres sur place, AET a noué un partenariat avec l’association MADELA pour créer un centre d’apprentissage, destiné à devenir une coopérative. Les stagiaires formés pourraient à leur tour former de nouveaux jeunes.
MADELA a aidé AET à construire le projet, à le financer en grande partie, et à suivre sur place la réalisation (de mai 2013 à février 2014).
De son côté, AET a mobilisé tout le village : un terrain a été donné, bien placé juste en face du marché. Les habitants ont aidé les maçons pour la construction des trois bâtiments.
AET a recruté des formateurs dans les domaines choisis (alphabétisation préalable, menuiserie, couture, broderie et soudure). Les villageois ont choisi 12 garçons et 8 filles pour suivre les cours. Un petit restaurant a été créé pour nourrir les stagiaires, qui fonctionne aussi le jeudi soir, veille de marché. Un responsable de centre a été nommé pour veiller à la présence régulière des stagiaires et à la bonne organisation de l’ensemble.
Conçu en mai 2013, le centre a été construit juste avant la saison des pluies et a ouvert dès septembre 2013.