Le puits
L’irrigation est indispensable pour qu’une activité agricole puisse se développer. Nous pensions qu’il vaut valait amener l’eau depuis le forage que de creuser un nouveau puits ou forage sur ce terrain. Mais ce n’était pas soutenable : la règlementation du Niger impose de dissocier l’eau potable, pour les humains et les animaux, et l’eau pour l’agriculture. Donc, il ne doit pas y avoir concurrence entre les usages eau potable/irrigation d’une même ressource en eau. La solution que nous avions envisager de poser une conduite d’environ 800m pour irriguer l’hectare à partir du forage n’était donc pas possible. Et creuser un forage sur la parcelle d’un hectare, c’est dans les 60 000€, bien au-delà de ce que nous pouvons envisager de financer.
Doutchi nous parlait depuis plusieurs année de la possibilité de creuser un puits sur la parcelle d’un hectare, mais nous ne voyons pas comment cela était concrètement possible à 100m de profondeur. Et puis, en janvier 2023, il nous a envoyé des photos d’installations réalisées dans les environs de Tagoudoum : un puits creusé à la main, une pompe, des panneaux solaires et … de l’ eau qui coule.
Pour 7 000€ annoncés, des équipes de 6 à 8 personnes, des Haoussas venant du sud Niger, étaient capables de creuser un puits et nous avons bien sûr dit Banco ! Les travaux ont été réalisés d’avril à juin 2023, interruption pendant les saison des pluies pendant laquelle les ouvriers retournent dans leur région pour cultiver, puis reprise de novembre 2023 jusqu’en mars 2024.
Diaporama des aléas de la CONSTRUCTION DU PUITS
Pour mener le projet à terme, il reste donc à financer :
– l’installation d’une pompe,
– des panneaux solaires pour l’alimenter,
– un réservoir de 20 à 30 m3,
– 4 ou 5 points de distribution de l’eau,