Depuis plusieurs années, de nombreux adhérents d’AETFrance-Niger ont participé à l’achat de chèvres destinées à améliorer la viedes femmes en difficultés de Tagoudoum.
En 2015, nous étions arrivés à 30 chèvres, qui ont étéattribuées à 30 femmes dans le besoin.
Les inondations de 2016 ont fait périr 14 chèvres, qui ont été remplacées par 8chevreaux en 2016 et 5 en 2017.
Comment cela se passe-t-il ?
Comme il a été décidé conjointement, c’est un éleveur qui s’occupe du troupeau,
et il se paye sur les produits de l’élevage : notre objectif est, comme
dans tous les domaines, l’autofinancement.
Ce sont les femmes qui viennent traire leur chèvre, ce qui donne du lait à
leurs enfants.
Une fois par an (rarement deux), les chèvres ont un, deux, rarement trois
petits (en novembre). L’un des petits appartient à la propriétaire de la
chèvre, les autres sont donnés à de nouvelles femmes, ou en paiement à
l’éleveur.
Au bout de 3 mois, le chevreau peut être gardé, mais il est souvent vendu, soit
pour avoir de quoi se nourrir, soit acheter un four à économie de bois ou pour
démarrer une petite activité (une femme vend des galettes au marché, une autre
fait des beignets, plusieurs ont entrepris un petit commerce de vannerie ou de
décoration de calebasses).
Quand la chèvre devient trop vieille, elle est vendue pour la boucherie (au
marché de Tagoudoum, ou pour la fête de baptême).