L’accès à l’eau

Une fois le forage remis en marche, reste la question du coût de son fonctionnement et de la quantité d’eau qui est prélevée et rendue disponible pour les habitants (la nappe dans laquelle puise le forage de Tagoudoum est renouvelable, ce qui fait que le problème de son épuisement ne se pose pas). De l’eau en abondance permettrait de développer une activité de maraichage.

Actuellement, l’énergie est fournie par un groupe électrogène, qu’il faut entretenir et alimenter en gazole, qu’il faut acheter et transporter jusqu’à Tagoudoum.

La solution est évidemment d’utiliser l’énergie solaire, ce qui permettrait d’utiliser le groupe électrogène à d’autres usages. Il existe des pompes à énergie solaire, mais leur puissance ne permet pas d’aller au-delà de 70 m, alors que la nappe dans laquelle puise le forage est à 100 m de profondeur.

Ce forage appartient à l’Etat, mais il a été établi avec les autorités compétentes que la gestion en était confiée au village de Tagoudoum et que AET France-Niger était autorisée à concevoir – et financer ! – un nouvel équipement pour utiliser ce forage.

Nous sommes en lien avec les services de l’hydraulique d’Agadez et l’association 09 Cameroun pour étudier quelle est la meilleure solution technique. Ensuite, il faudra se mettre en quête de financements, dont nous savons déjà qu’ils s’élèveront à plusieurs milliers d’euros.